PARVATI

Dans la nuit ouatée, Parvati colle sur les murs des villes des personnages à têtes d’oiseaux.

A échelle humaine, ces êtres oniriques arpentent l’espace urbain, s’installent sur les bancs, s’appuient contre un réverbère. De leur chair et de leur plumes émergent des branchages, des feuilles, des fleurs en clairs obscurs. Comme si dans leurs veines coulait la sève. Bien que singulièrement poétiques, ces passants hybrides sont quelque peu dérangeants. Parvati a toujours été fascinée par la relation qui existe entre le beau – au sens philosophique – et l’étrange.

 

 

 

 

@parvati.artwork

 

La rue est l’espace le plus démocratique
qui soit, où tout le monde se croise

Il y a trois ans, Parvati rêve d’une rencontre avec une femme au visage dissimulé par un masque d’oiseau. Cette étrange apparition survient à un moment de remise en question artistique, qui pousse la peintre à la privation créative durant une demie année. Quelque chose manque à son travail. Quelque chose qui lui permettra de parler d’une cause sans l’expliciter.

“J’ai commencé à peindre des humains à tête d’oiseau dans la rue pour proposer une place symbolique aux migrants dans l’espace urbain, dans notre société, dans une utopie où ils seraient parfaitement accueillis comme passants parmi les passants”. Ce parallèle entre la migration humaine contrainte et la liberté de circulation des oiseaux apparaît comme une évidence à Parvati…

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